Or cette carte de nos gènes est d'une complexité équivalente à la connaissance que l'on a du fonctionnement de notre cerveau. C'est à dire un immense champ de travail qui se trouve devant nous.

Cette carte génétique on peut l'imaginée comme une planisphère que vous auriez devant vos yeux avec les différents continents puis, les différentes zones de ces continents, les différents pays, les régions, les départements, les communes, les quartiers, les maisons, votre maison, votre famille, vous !

Cette échelle est valable pour chacun d'entre nous.

Lorsque l'on voit les différentes cultures, les différents modes de pensée, la diversité des coutumes, d'alimentation, de conditions de vie, d'éducation, de climats; on peut s'imaginer la complexité des solutions à trouver pour que chacun puisse trouver son bonheur.

Tous ces éléments font de nous ce que nous sommes et chacun est unique.

Il en va de l'homme, comme du monde animal, végétal, marin etc..

Pas un chêne, un olivier, une rose, un chien, un chat, ne se ressemble. La "nature" l'a voulu ainsi.

Je vais prendre un exemple :

J'ai planté il y a bientôt vingt ans, et c'était une certaine mode, 3 boulots afin de former un buisson. Ces boulots avaient leur tronc à environ 60 cm l'un de l'autre. J'ai examiné le développement de ces trois arbres.

C'est un véritable combat. Chaque arbre évoluant à sa manière et d'une façon complètement différente. A la fois dans la forme, la grosseur, le volume, le feuillage. Le fait d'être près les uns des autres créait une gène pour le groupe. Et ces trois arbres sont devenus complètement différents, l'un dominant l'autre qui s'écartait abandonnant la lutte et allant en se dégradant.

Cette image peut être extrapolée à l'être humain, non pas par le fait d'être ensemble, car nous faisons partie de cet univers et nous avons besoin les uns des autres mais notre positionnement par rapport à l'environnement n'aurait-il pas sans que l'on s'en apercoive une action sur notre propre développement ; à la fois physique et mental.

Lorqu'il y a souffrance faut-il mieux voir la cause du mal ( mes boulots étaient plantés trop près) ou faut-il continuer à faire des buissons rapprochés et traité l'arbre qui souffre pour qu'il puisse prendre sa place.

J'ai l'impression que la médecine des hommes, pourrait s'inspirer de la nature car elle nous donne des pistes.

Prévoir, c'est sauver.

Mais tout n'est pas aussi simple et votre participation ira vers ceux qui cherchent les solutions pour que chacun trouve la place qu'il mérite.

La santé n'est pas seulement une affaire personnelle, car dans un environnement inadapté ( pensons aux boulots) , elle dépend aussi des autres qui peuvent créer des environnements déficients.

La santé doit être à tous prix, l'objectif de tout être humain.

Jean Pierre GADBOIS